TRISTAN GAUBERTI / Finaliste

Âge : 27 ans
Projet : The House of Theresha Lousy (théâtre et danse)

Peux-tu nous résumer en trois lignes le projet que tu portes ?
Une boîte de nuit assez particulière, de la techno, une ambiance à la Marivaux, et cinq comédien·ne·s qui parlent de la jalousie – d’expériences traversées, fantasmées, écrites par eux ou par d’autres. Le but est de partager ensemble la douleur que vivent les jaloux.se.s, tout l’amour qu’ils ont à offrir, mais aussi tout le mal qu’ils et elles se font. Parce qu’ils et elles sont avant tout victimes – victimes d’un système patriarcal et capitaliste – et qu’on peut certainement un petit peu les aider.

Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’aventure Propulsion ? Quel a été le déclencheur ?
J’avais envie de me lancer dans un projet d’une légère envergure, de me tester un peu pour de vrai et me rassurer aussi sur la qualité du travail que je peux proposer. L’envie aussi d’arriver à quelque chose de concret au sujet de mes propres désirs de créations. Peut-être aussi de pouvoir porter les comédien·ne·s qui m’accompagnent à un autre niveau que l’auditorium du conservatoire dans lequel nous travaillons. Je travaille depuis le début de l’année dans une salle des Plateaux Sauvages, j’ai découvert ce tremplin à cette occasion, c’était le seul déclencheur nécessaire.

Avant la finale du mois de juin, quels sont les enjeux artistiques de ton projet que tu désires travailler ?
Après de gros changements dans l’équipe,  il faut revoir la composition chorégraphique du projet qui me tenait à cœur ainsi qu’une partie de la structure. Des textes qui semblaient pertinent avant nécessitent aussi des modifications pour équilibrer le propos. L’enjeu principal étant de faire entendre ou sentir au spectateur·rice une partie des réflexions sur la jalousie sans passer par une explication directe des choses. Parvenir à faire comprendre subtilement tout le propos du projet et ne pas seulement se limiter à un catalogue d’expérience de jalousie.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration dans ton art (artistes, univers…) ?
J’ai un grand faible pour tout ce qui est méta. Le théâtre dans le théâtre, la rupture entre le·la comédien·ne et le personnage. J’adore aussi quand tout s’engage politiquement et que ce qu’on a sous les yeux nous parle directement. C’est pour ça que j’aime beaucoup ce que font Tiago Rodrigues, Sylvain Creuzevault ou le Collectif OS’O. Gisèle Vienne, Hofesh Shechter, Ohad Naharin, le groupe DV8 sont aussi nombre d’artistes, de créateur·rice·s d’images auxquel·le·s j’aime faire référence.

Peux-tu te définir en cinq adjectifs ?
Bienveillant, persévérant, curieux, sensible, spontané.

Que représente pour toi le 20e arrondissement ?
Cela fait quatre ans que le 20e arrondissement rythme mes journées. Je suis sur la fin de ma formation au conservatoire municipal Georges Bizet et découvre chaque jour de nouveaux espaces, ses parcs, ses bars, ses théâtres, sa vie, autant de source d’inspiration pour mes projets et créations.

Réseaux sociaux >
Facebook : Tristan G. Laera
Instagram : @
laelion

Venez le découvrir, le soutenir et voter pour votre Prix du Public !

> Quand ?
Samedi 4 juin 2022 à 16h.

> Où ?
Aux Plateaux Sauvages, 5 rue des Plâtrières, Paris (20e)

> Pass responsable donnant accès aux 5 projets
Au choix : 5€/10€/15€/20€ ou 30€
Une billetterie responsable & innovante fondée sur l’engagement où chacun trouve sa place en choisissant son tarif.

> Réservation en ligne
https://billetterie.lesplateauxsauvages.fr/catalogue_abonnement?lng=1

X