Âge : 26 ans
Projet : C’est extra, c’est extra, d’après le roman « Jusqu’aux os » de Claudine Galea (théâtre)
Peux-tu nous résumer en trois lignes le projet que tu portes ?
C’est un solo minimaliste dans lequel une jeune fille solitaire à l’imagination farfelue vient nous raconter et faire tous les personnages de son séjour linguistique en Angleterre. Elle fait contre toute attente l’expérience du premier amour. Et un premier amour c’est toujours étonnant.
Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’aventure Propulsion ? Quel a été le déclencheur ?
Je me suis rendue compte que je n’avais pas envie de jouer le jeu de l’actrice. C’est bête à dire, mais je ne me vois pas passer des auditions de rôle. La seule chose qui m’est chère et pour laquelle je fais du théâtre, c’est de créer des formes et de rencontrer des gens avec qui j’ai des atomes crochus, qui m’inspirent et me questionnent. Le Tremplin Propulsion c’est peut-être le moyen de creuser un propre langage scénique tout en étant accompagné·e·s dans nos bricoles.
Avant la finale du mois de juin, quels sont les enjeux artistiques de ton projet que tu désires travailler ?
Je voudrais créer un rapport à la musique, inventer un univers sonore en live et prolonger tout le travail du corps qui vient dessiner des imaginaires dans l’espace, avec le travail de la voix aussi.
L’idée de cette recherche de langage scénique est de défendre un théâtre joyeux qui cherche le rire dans ce réel pas facile, pour créer nos capacités à s’étonner et à s’émerveiller de petites choses, de créer une sorte de douce étrangeté, d’accorder de l’importance aux petits détails et toute son importance à l’amour. Cette recherche est aussi dans le but de ne pas mettre sous le tapis tout ce qui nous manque, mais de mettre en avant nos faiblesses : être idiot, en gros.
Quelles sont tes principales sources d’inspiration dans ton art (artistes, univers…) ?
Je suis sensible aux artistes qui inventent des univers, des théâtralités différentes. Il y a tellement de gens super que j’admire et qui sont élévateurs. Je pense à l’avant-garde de Zouc, à la mélancolie joyeuse de Christoph Marthaler, à Buster Keaton, à Lionel Dray et sa poésie lunaire, aux formes hybrides ovniesques et punk de Vimala Pons, à Marco Berrettini, à l’inventivité ludique et au minimalisme de François Gremaud et du collectif Gremaud/Gurtner/Bovay, sorte de (et c’est en gros guillemet et clin d’œil à Jacques Tati) « mon oncle spirituel » à qui je dois tout cet héritage.
Ça pourrait être aussi un mélange de musique minimaliste de synthétiseur un peu pourris, de bande dessinées, de cartoons, de films muets, de drôleries, de gags du quotidien, des solitudes, des gens que je vois dans la vie.
Peux-tu te définir en cinq adjectifs ?
Joyeuse, tendre, mal assurée, burlesque, idiote.
Que représente pour toi le 20e arrondissement ?
Sans rire un peu la bohème.
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> Quand ?
Samedi 4 juin 2022 à 16h.
> Où ?
Aux Plateaux Sauvages, 5 rue des Plâtrières, Paris (20e)
> Pass responsable donnant accès aux 5 projets
Au choix : 5€/10€/15€/20€ ou 30€
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